Et si la durabilité devenait un élément central du luxe ? C’est en tout cas le credo de la marque anglaise Barbour depuis un siècle. Ses vestes en coton ciré ne se jettent pas une fois usées, elles se réparent. Et n’en ont que plus de valeur sentimentale pour leurs utilisateurs.
Le coton ciré est au cœur de l’ADN de Barbour depuis 1894. Fondée par John Barbour en 1894 dans la ville côtière de South Shields, dans le nord-est de l’Angleterre, l’entreprise fournissait à l’origine des vêtements de protection pour les marins, les pêcheurs et les ouvriers des chantiers navals locaux. Avec - vous l’avez deviné - un argument de choc, le fameux coton ciré.
En ce premier quart du XXIe siècle, le concept n’a pas pris une ride. Il est même d’autant plus d’actualité que le luxe dans toutes ses facettes a pris un bienvenu virage environnemental. Et que celui-ci passe par la fin du vite consommé / vite jeté. Ce qui tombe à pic côté Barbour car une veste recirée au moins une fois par an durera toute une vie, voire se transmettra à la génération suivante.
Saluons donc la vénérable maison britannique qui s’est montrée avant-gardiste en lançant voilà un siècle (!) le service Repair and Rewax (réparation et recirage). En clair, les vestes cirées peuvent être envoyées à tout moment, sans limite d’âge, au service client de Barbour. Et ceci dans le monde entier. Des spécialistes se chargeront de leur redonner leur fraîcheur, le propriétaire retrouvant quelques semaines plus tard sa veste dans un état fort proche de la couleur et de la finition d’origine. Le prix varie évidemment de l’ampleur des travaux nécessaires mais une simple intervention annuelle ne coûtera que quelques dizaines d’euros.
Plus de 60 000 vestes cirées Barbour sont ainsi retournées chaque année dans le monde. Cette marque familiale depuis cinq générations compte parmi ses fans absolus la reine d’Angleterre et le prince Charles. Gageons que vous regardez la prochaine saison de The Crown d’un autre œil !
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Infos : Barbour.com
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