Avec la cuvée Collection 242, Louis Roederer ouvre un nouveau chapitre. Celui d’un champagne conscient des changements climatiques et respectueux autant de l’environnement que de la grande tradition champenoise.
Quand Jean-Baptiste Lécaillon exprime sa vision de ce que doit être le champagne de demain, on l’écoute. Le chef de caves de Louis Roederer parle sans détour du changement climatique – il n’est pas le seul – mais il le fait de manière constructive, ce qui ne peut que nous enchanter. C’est ainsi qu’il présente Collection, qui prend la suite du multi-millésimé Brut Premier : « Le constat était évident et imparable. Le changement climatique a affecté la Champagne depuis 30 ans, nous l’avons envisagé comme une opportunité. Nous avons choisi de renouveler nos assemblages, de remodeler nos savoir-faire, de repenser nos gestes pour nous ancrer dans ce nouveau tempo imposé par la nature ».
Saluons la complexité de la démarche initiée par Louis Roederer, qui implique ses partenaires vignerons dans un suivi agronomique et qualitatif constant des parcelles sélectionnées, afin de garantir la traçabilité du raisin et la conformité des pratiques culturales mises en place. Nous ne sommes pas là dans le bio radical, place à une viticulture durable, respectueuse de son environnement et de son écosystème.
L’une des originalités de cette initiative fut la création en 2012 d’une « réserve perpétuelle » avec le millésime en cours, enrichie depuis par les millésimes suivants, à parité entre le pinot noir et le chardonnay. Cette réserve formera à terme une matrice de 20 à 30 millésimes, gage d’une continuité gustative.
Le premier bébé issu de cette nouvelle manière d’aborder le champagne est Collection 242, un assemblage de chardonnay (42 %), pinot noir (36 %) et meunier (22 %), issus pour un tiers de la réserve perpétuelle. Selon Louis Roederer, la maturité des chardonnays (largement issus du millésime 2017) lui confère une note de fruits mûrs et sucrés complétée par de fines notes boisées. La bouche est mûre et généreuse, tandis que les pinots noirs et meuniers viennent compléter l’allure gourmande, veloutée, large et la matière juteuse. Ceci étant souligné par une belle fraîcheur dynamique en finale. Que demander de plus ? Ah si, pourquoi cette appellation 242 ? La réponse en mode SoBARNES : parce que cette cuvée représente le 242e assemblage de la Maison Louis Roederer depuis sa création en 1776 !
Son prix indicatif est de 48 € chez les cavistes.
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Infos : Louis-roederer.com
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