Malgré les turbulences rencontrées en 2020, le département des Hauts-de-Seine n’a rien perdu de son attractivité, au contraire ! Pour une raison simple : les Parisiens ont besoin de grandes surfaces et d’espaces extérieurs. Pile ce que l’on trouve dans les Hauts-de-Seine, entre quartiers huppés et communes plus populaires, dans des environnements tantôt urbains tantôt verts, et même boisés. Pour des prix s’établissant en moyenne entre 8 000 et 12 000 €/m², même si les biens d’exception peuvent atteindre des montant très supérieurs.
Il va de soi que chaque secteur du département réagit de manière spécifique : les communes considérées comme le prolongement naturel de Paris (Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret) affichent des prix proches de ceux de la capitale, quand les villes plus verdoyantes comme Sceaux, Saint-Cloud ou Rueil-Malmaison voient la cote de leurs maisons monter en flèche.
Neuilly-sur-Seine : les biens de prestige ont plus que jamais la cote
Traditionnellement recherchée par une clientèle familiale à fort pouvoir d’achat pour sa verdure, sa vie de quartier préservée et l’excellence de ses écoles, collèges et lycées, Neuilly a montré sa solidité en 2020 avec des prix au mètre carré en hausse continue (+4 % pour les appartements soit 12 789 €/m2, +5 % pour les maisons soit 11 265 €/m2). Et 2021 prend le chemin de nouveaux records : le 1er trimestre a marqué une hausse de 10 % du chiffre d’affaires et du volume de transactions pour BARNES Neuilly. Spécificité de ce marché hors normes, le segment des biens les plus chers, soit au-dessus de 4 à 5 millions d’euros, n’a jamais été aussi actif. « Nous avons vendu 3 maisons au-dessus de 5 millions depuis janvier 2021, c’est-à-dire une par mois, témoigne Catherine van Aal, directrice de BARNES Neuilly-sur-Seine. Les clients pour ce type de biens ont les liquidités nécessaires, ils peuvent se décider très vite, au coup de cœur. Il n’y a donc pas de raison pour que le marché s’essouffle, surtout pour les biens de prestige ».
Et Catherine van Aal de raconter l’une de ces fameuses « ventes flash », qui semblent être devenues monnaie courante : « Nous avons mis en vente pour 13 000 €/m² un appartement de 140 m2 dans un bel immeuble ancien sur une avenue très recherchée. Les visites ont commencé à 9 h du matin, nous en avons fait 14 dans la journée. Une acheteuse potentielle qui était venue à l’heure du déjeuner est revenue avec son mari en fin d’après-midi. Ils ont immédiatement fait une offre au prix du mandat et ont dans la foulée fait la connaissance des propriétaires, qui restent dans l’immeuble en changeant d’appartement ».
Boulogne-Billancourt : un marché qui rebondit
Le 1er confinement a fortement ralenti le marché, sans aller jusqu’à l’arrêter. Mais dès la mi-mai 2020, l’activité a repris avec un dynamisme accru. Ce qui a permis à BARNES Boulogne-Billancourt de finir l’année sur un rythme quasi normal. Grâce à une offre et une demande très soutenues, les prix sont stables en ce début de printemps 2021 et semblent même repartir à la hausse. Les ventes se concentrent entre 10 000 et 12 000 €/m2, c’est-à-dire à des niveaux légèrement plus élevés que ceux du XVIe arrondissement sud, un secteur assez comparable en matière d’offre, de demande et de clientèle. Desservie par deux lignes de métro (9 et 10), Boulogne-Billancourt séduit en effet les Parisiens en quête d’un cadre de vie plus vert, notamment après l’arrivée d’un ou plusieurs enfants et face à l’optique d’un télétravail à long terme.
Y aura-t-il un avant et un après 2020 ? « Oui car nous notons un changement assez net de la part des acheteurs, qui auparavant étaient très ancrés sur tel ou tel quartier, voire micro-quartier, et qui sont désormais prêts à s’en écarter pour privilégier les espaces de vie et les espaces extérieur, explique Valérie Le Roy-Maguin, directrice de BARNES Boulogne-Billancourt. Nous assistons ainsi à la montée en puissance du nouveau quartier du Trapèze, face à l’Ile Seguin. Ses immeubles quasi neufs comptent en effet de nombreux appartements lumineux avec de vastes terrasses ».
Hauts-de-Seine Ouest (*) : des communes entraînées par leurs belles propriétés
(*) Vanves, Malakoff, Montrouge, Sceaux, Bourg-la-Reine, Saint-Cloud, Marnes-la-Coquette, Meudon, Issy-les-Moulineaux, Rueil-Malmaison
Avec une moyenne d’environ une vente par semaine en 2020, BARNES Hauts-de-Seine Ouest a réussi une année solide malgré un arrêt quasi-total du marché durant le premier confinement. Le prix des appartements a fortement augmenté en un an (+18 % soit 8 393 €/m2 en moyenne pour les appartements et +5 % soit 7 481 €/m2 en moyenne pour les maisons).
Le début d’année 2021 marque pour sa part un certain attentisme de la part des vendeurs mais les prix demeurent stables tant la demande reste supérieure à l’offre. Qu’en sera-t-il du reste de l’année ? « L’engouement se poursuit, voire s’accélère, estime Christian Seignouret directeur de BARNES Hauts-de-Seine Ouest. Notamment pour les belles propriétés autour du Parc de Sceaux, qui s’adressent à des familles attirées par la quiétude des lieux et par la qualité de l’offre scolaire ». La hausse des prix observée depuis 2018 devrait donc se poursuivre en 2021, même s’il est possible qu’un palier soit atteint en cours d’année, dans la mesure où les prix restent élevés.
Hauts-de-Seine Nord (*) : des achats synonymes d’agrandissement
(*) Asnières, Courbevoie, Colombes, Bois-Colombes, La-Garenne-Colombes, Puteaux, Suresnes
L’année 2020 a vu l’arrivée de jeunes couples parisiens, propriétaires d’un appartement de 100/120 m2 dans des quartiers branchés mais très denses des IXe, XIe et XVIIIe arrondissements. En franchissant le périphérique et la Seine, ils ont gagneé un espace extérieur ou une pièce supplémentaire qui servira de bureau. Cela s’est traduit par une hausse des prix en 2020, avec +7 % soit 8 330 €/m2 pour les appartements et +8 % soit 8 031 €/m2 pour les maisons. De plus en plus de couples, vendeurs comme acquéreurs, se retrouvent en télétravail à long terme, bouleversant leurs habitudes. En conséquence, le marché a déjà gagné +2 % en moyenne depuis le début de 2021 pour les biens disposant d’un espace extérieur : « Les appartements se vendent autour 8 500 €/m2 s’ils n’ont pas d’espace extérieur contre 9 500 €/m2 s’ils possèdent une terrasse ou un grand balcon », déclare Florence Chauvel, directrice de BARNES Hauts-de-Seine Nord.
Il serait légitime de se demander si les appartements sans espaces extérieurs trouvent toujours preneurs. « Oui car ils permettent de notablement s’agrandir, ce que souhaitent de nombreux habitants de Paris et de la petite Couronne », précise Florence Chauvel.
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BARNES Neuilly : 22, rue de l'Hôtel-de-Ville, 92200 Neuilly-sur-Seine - Tél. : +33 (0)1 55 61 92 90
BARNES Boulogne : 48, avenue Jean-Baptiste-Clément, 92100 Boulogne-Billancourt, Tél. : +33 (0)1 72 31 60 92
BARNES Hauts-de-Seine Ouest : 48, avenue Jean-Baptiste-Clément, 92100 Boulogne-Billancourt, Tél. : +33 (0)1 55 61 40 21
BARNES Hauts-de-Seine Nord : 22, rue de l'Hôtel-de-Ville, 92200 Neuilly-sur-Seine - Tél. : +33 (0)1 55 61 92 89
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